Depuis l’élection du clown en tant que premier homme de France, j’ai me suis très souvent répété à l’esprit « J’ai honte d’être français ».

Cette semaine, j’ai découvert un autre sentiment similaire : Je serais fier d’être… Polonais !

On peut critiquer tout ce qu’on veut sur la société Polonaise, moi ce que je vois, c’est qu’en ce moment, eux, se bougent contre ACTA et que c’est donc un pays où les gens ont encore conscience que la liberté d’expression, on va la perdre.

Si je dis ça, c’est parce que j’étais aux manifs STOP ACTA hier et qu’on devait être, sur le total de la France, autant qu’il y en avait dans UNE ville de Pologne. Pourtant, nous sommes 20 millions de plus, nous sommes certainement mieux payés en moyenne et pouvons donc nous passer d’une journée de salaire pour aller défendre la liberté d’un média qui, s’il se retrouve censuré par des lois liberticides comme ACTA, pourrait bien faire couler toute une partie de l’économie, justement, au-delà, bien entendu, de la suppression du DERNIER espace d’expression libre en France.

Oui, le dernier, car qu’on ne me fasse pas croire que la France est un pays où les médias sont libres quand les patrons des radios, des chaînes de télévision… sont nommés directement par le chef de la propagande, j’ai nommé, M. le président.

Bien entendu, je vous parle du volet Internet du projet de loi ACTA (Anti-Counterfeiting Trade Agreement, ou Accord Commercial Anti-Contrefaçon). Cependant, ACTA au-delà de menacer notre liberté d’expression, menace des milliers de vie. Le projet de loi qui découle de l’accord, ouvre la possibilité de bloquer des acquis sociaux et médicaux comme les médicaments généralistes.

Il remet également en question des acquis alimentaires concernant les semences…

En bref : Je ne suis pas juriste et ne vais donc pas vous faire le détail de la loi, qui de toutes manières, est volontairement floue afin d’être applicable à tout ce qu’on veut, sur simple interprétation du pouvoir en place, mais ça sent pas bon… du tout. Encore moins que leurs conneries de Hadopi et autres LOPPSI tout autant liberticides.

Alors, mot d’ordre : appelez votre député et demandez-lui pourquoi on vote des lois liberticides négociées en secret par des gens qui ne sont même pas représentants du peuple. Demandez-lui s’il a l’intention de s’opposer au bafouement de la démocratie qui l’a élu et qui lui verse un salaire si gras chaque mois.

Si vous ne connaissez pas votre député : Trouver mon député.