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Archive pour la catégorie "sciences"

Faire de l’énergie avec la mer/l’océan : Une bonne idée mise en pratique


À l’heure des énergies renouvelables, toutes les sources naturelles sont explorées, dès que la nature fournit un peu d’énergie sous un quelconque forme que ce soit, il y a toujours une personne pour essayer de concevoir un système pour transformer ça en notre bonne vieille électricité qui fait si bien fonctionner nos ordinateurs.

Le problème, c’est que dans beaucoup de cas, la nature n’a pas vraiment pensé à tout quand elle a fait les choses… et surtout, elle n’a pas pensé à nous faire quelque-chose de simple à utiliser (la bougresse !).

En pratique, qu’est-ce que cela veut dire ? Cela veut dire qu’on va toujours savoi transformer de l’énergie en électricité, on est assez bon pour faire ça, sauf que dans pas mal de cas, ça va coûter plus cher de mettre en place le système que de produire de l’énergie autrement. Pire, certaines fois, on va consommer plus d’énergie à faire fonctionner le système (ou à le maintenir ! Point très très important à ne pas négliger, comme nous allons le voir après) qu’on ne va en produire.

C’était un peu le cas de l’énergie produite à partir de la houle (le mouvement des vagues sur la mer/l’océan) jusqu’à maintenant. Du fait que l’environnement de production de l’électricité était tout sauf fait pour y mettre des appareils de haute technologie (humidité + eau (humidité extrême !) + milieu corrosif), du coup les systèmes envisagés jusqu’à présent coûtaient très chers à fabriquer et surtout à maintenir en fonctionnement (corrosion).

Mais heureusement, un ingénieur de génie (pléonasme ?) a finalement eu une sacrée idée, en utilisant une simple bouée (qui devrait pas trop souffrire de la corrosion et de l’humidité) il a trouvé un moyen (à l’aide d’un piston) de pressuriser de l’eau (stoker de l’eau sous pression, en clair) et ce, sans intervention électrique / mécanique / électronique particulière.

Ah ! Bon, super ! Mais, vous allez me dire, qu’est-ce qu’on va en faire de notre Fanta maintenant qu’il est plein de bulles ?
Ben de l’électricité ! Ce n’est plus un secré qu’on utilise des turbines et de l’eau pour fabriquer de l’électricité …

Cette solution a visiblement tout pour plaire puisque sa commercialisation est déjà prévue et qu’elle sera soutenu par des instances anglo-saxones pour le développement durable (Department of Energy and Climate Change si ça vous intéresse !) et qu’il y en as déjà un petit paquet qui ont été commandés par le gouvernement britanique pour mettre sur leurs loooongues côtés bien humides et bien houleuses !

L’intérêt est aussi dans le fait que ce système permet de stocker de l’énergie en vue d’une régulation de la production sur l’année (l’hiver, hop, on branche le chauffage) en stockage tout bonnement l’eau sous pression dans une bonne vieille bonbonne.

Ajoutons, pour finir, que contrairement au vent (qui varie quand même assez peu, mais qui varie) et au soleil (lui, il varie pas mal !), la houle a tendance a être quand même assez constante (si vous avez déjà vu l’océan faire une « pause » et que vous avez pris une photo, envoyez-la moi, je publie immédiatement !).

Du coup, finissons sur un jeu de mot : c’est effectivement une invention qui risque de faire des vagues sur le marché ! :)

Source & détails ici : SeaRaser

Searaser - Wave Power

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Ils nous engloutiront, d’une manière… ou d’une autre !

Sacrés Chinois !

Il est bien connu qu’un jour les Chinois nous engloutiront, cependant la thèse la plus commune repose sur leur force de travail, leur nombre, leur expansion économique, technologique etc. plus rapide que n’importe quoi d’autre dans l’histoire (à part l’informatique ? :D ), or une nouvelle thèse apparaît… Les Chinois nous engloutiront… avec un trou noir !

Comment ça ? Eh bien figurez-vous que l’information est peut-être passée inaperçue pour un certain nombre d’entre vous (et moi également) mais en octobre dernier, des chercheurs chinois auraient réussi à créer un trou noir artificiel.

Alors que toute une polémique tournait autour du lancement du LHC en Europe il fut un temps, pour les Chinois on a pas entendu de polémique décriant l’expérience de manière aussi large que pour le LHC, et on a pas non plus vu de procès par-ci par-là.

Non, les Chinois, eux, ont le droit de s’amuser à créer des tous noirs stables, en laboratoire, pour faire joujou et faire un démonstration concrète de la théorie des metamatériaux (que je me passerai de vous expliquer en détails).

Concrètement, en octobre dernier, deux chercheurs chinois, donc, ont réussi une expérience fascinante, terrifiante et édifiante ( si vous avez d’autres adjectifs en -ante qui iraient bien, laissez les en commentaire ! ) : la création d’un trou noir artificiel, ou du moins, d’un pseudo-trou noir. En effet, le trou noir duquel nous parlons s’est révélé capable de d’absorber de manière définitive des microondes d’une fréquence de 18GHz sans jamais les laisser ressortir. Mais les premières informations ne parlent pas des autres types de matières.

L’énergie ainsi emmagasinée serait reproduite à la sortie du trou noir sous forme de chaleur (ou comment créer un méga réchauffeur de pâtes du samedi soir ?).

Satire mise à part, et malgré les dangers que cela peut entraîner, il est difficile de parler de l’expérience de Qiang Cheng et Tie Jun Cui sans les féliciter pour l’avancée technologique que cela procure en réalité. En effet les trous noirs de cette sorte auraient de nombreuses applications, mise à part l’application à la transformation d’énergie solaire par un procédé « complet » (absolument toute l’énergie d’entrée est transformée en chaleur, pas de « pertes » intermédiaires : c’est un trou noir !) de tranformation de la lumière en chaleur, de nombreux scientifiques (et businessmen) sont déjà prêts à trouver des applications à ce genre de technologie.

Applications qui, bien entendu, iront une fois de plus, comme toutes les précédentes, dans le sens de la bonnification de l’espèce humaine et aideront certainement les pays émergents (ou dans le langage commun, les pays (de) mourrants) à sortir de leur état de misère…

Une chose est sûre, si les Chinois commencent à maîtriser ce genre de procédés, il faut clairement arrêter de mettre l’adjectif  « potentiels » devant les qualificatifs tels que « dangers », « ennemis », ou encore « futurs maîtres du monde » quand on parle d’eux dans les médias :)

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